Nous poursuivons la remontée du Chili pour nous arrêter à Iquique. Après des centaines de km de désert, nous arrivons sur cette ville à l'emplacement surprenant. D'un côté l'océan, de l'autre une dune de 200m et des falaises sablonneuses qui encerclent totalement Iquique.
Bon en fait tout ça on ne l'a vu qu'un peu plus tard dans la journée car nous sommes arrivés à 5h30
du matin quand il faisait encore nuit. En sortant de la gare, le gardien nous interpelle et nous déconseille fortement de nous rendre jusqu'à l'hôtel à pieds car l'endroit n'est pas sûr. Deux autres personnes viennent ensuite confirmer ses dires. Sages que nous sommes, c'est donc en taxi qu'on arrive à l'hébergement le moins cher de la ville. Comme il était près de 6h, on voulait juste déposer nos valises et réserver pour la nuit suivante. C'était sans compter l'abruti qui servait alors de gardien. Pour le résumer, c'était "Vous payez aussi pour cette suite sinon la sortie c'est par là !". N'ayant plus de taxi sous la main et sachant que l'autre hôtel le plus proche n'était pas la porte à côté, il a fallu se résigner à payer. D'ailleurs c'est certes le moins cher que nous ayons eu au Chili mais c'est aussi le pire. Chambre sale, litterie mal en point et on en passe...
La ville d'Iquique n'a pas de grand intérêt touristique, en revanche la ville fantôme d'Humberstone située à 50km vaut le détour.
Construite à la fin du 19e lors de la découverte du salpetre (l'ancêtre des engrais chimiques pour faire court), la ville s'est vidée de ses habitants en même temps que l'usine qui les faisaient vivre, au début des années 1960. Mais 50 ans d'abandon au milieu du désert et une inscription à l'UNESCO plus tard, nous voilà au milieu d'une ville fantôme plutôt bien conservée.
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