vendredi 25 mai 2012
Anniversaire de Julien
Dans 2 jours, c'est l'anniversaire de Julien. Pour l'occasion, nous organisons une petite fête, j'espère que vous serez nombreux!
Voici le plan du lieu de la fête :
Se rendre à Rurrenabaque (30 min d'avion ou 20h de bus depuis La Paz)
Puis se rendre en 4x4 à Santa Rosa del Yacuma (entre 3 et 4h de trajet)
De Santa Rosa prendre une barque pour descendre 2h la rivière qui passe entre la pampa et la jungle.
Vous êtes arrivés!!
mardi 22 mai 2012
Lac Titicaca - Copacabana
Carte
Pour rejoindre la première étape bolivienne, il ne nous a fallu que 3h, le temps de contourner le lac pour arriver à Copacabana (non, pas la plage brésilienne !).
La ville est principalement connue pour sa cathédrale, devant laquelle on vient quotidiennement faire bénir son...véhicule (!!), richement décoré pour l'occasion.
De là, nous sommes partis deux jours sur la plus grande île du lac, l'Isla del Sol. Avec ses paysages plus variés que les îles péruviennes, nous l'avons traversée du nord au sud sur un beau sentier... à péages !!! Et pas qu'un ! Pas moins de 3 passages à payer en moins de 4h. Certes les prix ne sont pas élevés mais on a un peu l'impression de se faire avoir, surtout que c'est parait-il pour l'entretien du sentier (qui n'en a absolument pas besoin entre nous). Heureusment, les paysages en vallaient la peine. L'île contient aussi quelques vestiges incas, témoignage de l'importance qu'elle avait il y a 500 ans.
Le lendemain (20/05), levés à l'aube pour prendre le bateau de 8h30, retourner à Copacabana puis prendre un bus pour La Paz !
Pour rejoindre la première étape bolivienne, il ne nous a fallu que 3h, le temps de contourner le lac pour arriver à Copacabana (non, pas la plage brésilienne !).
La ville est principalement connue pour sa cathédrale, devant laquelle on vient quotidiennement faire bénir son...véhicule (!!), richement décoré pour l'occasion.
De là, nous sommes partis deux jours sur la plus grande île du lac, l'Isla del Sol. Avec ses paysages plus variés que les îles péruviennes, nous l'avons traversée du nord au sud sur un beau sentier... à péages !!! Et pas qu'un ! Pas moins de 3 passages à payer en moins de 4h. Certes les prix ne sont pas élevés mais on a un peu l'impression de se faire avoir, surtout que c'est parait-il pour l'entretien du sentier (qui n'en a absolument pas besoin entre nous). Heureusment, les paysages en vallaient la peine. L'île contient aussi quelques vestiges incas, témoignage de l'importance qu'elle avait il y a 500 ans.
Le lendemain (20/05), levés à l'aube pour prendre le bateau de 8h30, retourner à Copacabana puis prendre un bus pour La Paz !
dimanche 20 mai 2012
Bebidas peruanas y coca
Durant nos trois semaines passées au Pérou, nous avons eu l'occasion de gouter divers boissons locales.
Inca cola. La boisson des héros ? Non plutot celle des colorants et du gout chimique. Les jeunes Péruviens en raffolent ; nous on est mitigé : Amélie apprécie quelque peu, Julien pas du tout.
Chicha. Pas de photo, il en existe de nombreuses variété. Nous avons aimé la Chicha morada, non alcoolisée a base de mais, de canelle et d'autres ingrédients non identifiés. En revanche, les chichas a base de mais fermenté ou bien encore de canne a sucre fermentée, c'est franchement mauvais ! Pire que de la mauvaise piquette !
Maté de coca. Depuis que nous sommes en altitude, nous buvons régulierement cette boisson andine, des feuilles de coca infusée dans de l'eau chaude. Ce n'est pas mauvais et c'est réputé tres bénéfique contre le mal d'altitude. malheureusement nous ne pourrons pas vous en ramener car les feuilles sont interdites en France (et dans la plupart des pays). On risquerait jusqu'a 5 ans de prison quelque soit la quantité ! La raison ? C'est bien sur l'ingrédient principal pour fabriquer la cocaine. 30kg de feuille pour 100g de coke (ou 10, on n'est plus tres sur). Enfin c'est sans compter la dizaine d'acides et autres produits chimiques qu'il faut rajouter !
Tout cela, nous l'avons appris au musée de la coca, a Cusco, ou nous avons acheté deux autres dérivés de la coca :
Inca cola. La boisson des héros ? Non plutot celle des colorants et du gout chimique. Les jeunes Péruviens en raffolent ; nous on est mitigé : Amélie apprécie quelque peu, Julien pas du tout.
Chicha. Pas de photo, il en existe de nombreuses variété. Nous avons aimé la Chicha morada, non alcoolisée a base de mais, de canelle et d'autres ingrédients non identifiés. En revanche, les chichas a base de mais fermenté ou bien encore de canne a sucre fermentée, c'est franchement mauvais ! Pire que de la mauvaise piquette !
Maté de coca. Depuis que nous sommes en altitude, nous buvons régulierement cette boisson andine, des feuilles de coca infusée dans de l'eau chaude. Ce n'est pas mauvais et c'est réputé tres bénéfique contre le mal d'altitude. malheureusement nous ne pourrons pas vous en ramener car les feuilles sont interdites en France (et dans la plupart des pays). On risquerait jusqu'a 5 ans de prison quelque soit la quantité ! La raison ? C'est bien sur l'ingrédient principal pour fabriquer la cocaine. 30kg de feuille pour 100g de coke (ou 10, on n'est plus tres sur). Enfin c'est sans compter la dizaine d'acides et autres produits chimiques qu'il faut rajouter !
Tout cela, nous l'avons appris au musée de la coca, a Cusco, ou nous avons acheté deux autres dérivés de la coca :
Lac Titicaca - Puno
Carte
Derniere étape péruvienne, la ville de Puno,au bord du mythique lac de Titicaca (prononcez titcrahcrah). Malgré le grand ciel bleu, a 3810m d'altitude on ne peut pas dire qu'il fasse chaud !
Nous sommes partis pour deux jours d'excursion sur différentes iles qui composent le lac.
Tout d'abord les iles flottantes de Uros.
Pour échapper aux Incas puis aux Espagnols, les peuples indiens qui vivaient au bord du lac sont partis vivre sur l'eau et ont commencer a construire des iles a l'aide de terre et de roseaux. On en compte aujourd'hui une soixantaine et sur chaque ile vivent cinq a dix familles.
C'est malheureusement devenu un centre touristique tres important, a tel point que les femmes nous ont chanté "Alouette" lors de notre départ... bonjour la culture locale !
Ensuite nous nous sommes posés sur l'ile d' Amantani, la plus grande ile coté péruvien. Nous y avons été accueillis et hebergés par une famille locale, celle de Señor Simon, sa femme, sa fille et son fils. Ils ont été adorables, nous ont concocté des plats locaux (avec essentiellement des patates) dans une cuisine ou peu d'entre nous pourraient cuisiner correctement.
En fin de journée nous sommes montés au sommet (un peu plus de 4000m) pour assister au coucher de soleil.
Et pour terminer cette journée déja bien remplie, fete de la communauté avec touristes en habits traditionnels. Nous étions un peu réticents mais tout le monde a joué le jeu et les Péruviens nous ont fait participer aux danses plus ou moins traditionnelles.
Le lendemain, visite d'une deuxieme ile, Taquile, sur laquelle nous avons pu assister un court instant a un mariage traditionnel.
Alors pour la petite histoire, ici, le mariage dure une semaine. Les mariés n'ont pas le droit de faire quoi que ce soit durant les 3 ou 4 premiers jours, pas meme rire, parler ou utiliser leurs mains. Ils sont donc assistés 24/24. Pour eux c'est une preuve d'amour envers l'autre et s'ils ne respectent pas cette tradition, c'est signe de malheurs. Pendant cette torture, leurs familles et amis passent leur temps a faire la fete (et a picoler sec !) sous leurs yeux.
Une autre tradition sur cette ile, le bonnet que portent les hommes. Rouge pour les hommes mariés, rouge et blanc pour les célibataires. Il y a ensuite des subtilités selon l'age du garcon (s'il est en age ou non de se marier, c'est a dire vers 14-15 ans) et si l'homme est en concubinage avec une femme, période obligatoire de 2 ou 3 ans durant laquelle le couple vit ensemble pour etre certain d'etre faits l'un pour l'autre car apres le mariage, pas de divorce possible !
Derniere étape péruvienne, la ville de Puno,au bord du mythique lac de Titicaca (prononcez titcrahcrah). Malgré le grand ciel bleu, a 3810m d'altitude on ne peut pas dire qu'il fasse chaud !
Nous sommes partis pour deux jours d'excursion sur différentes iles qui composent le lac.
Tout d'abord les iles flottantes de Uros.
Pour échapper aux Incas puis aux Espagnols, les peuples indiens qui vivaient au bord du lac sont partis vivre sur l'eau et ont commencer a construire des iles a l'aide de terre et de roseaux. On en compte aujourd'hui une soixantaine et sur chaque ile vivent cinq a dix familles.
C'est malheureusement devenu un centre touristique tres important, a tel point que les femmes nous ont chanté "Alouette" lors de notre départ... bonjour la culture locale !
Ensuite nous nous sommes posés sur l'ile d' Amantani, la plus grande ile coté péruvien. Nous y avons été accueillis et hebergés par une famille locale, celle de Señor Simon, sa femme, sa fille et son fils. Ils ont été adorables, nous ont concocté des plats locaux (avec essentiellement des patates) dans une cuisine ou peu d'entre nous pourraient cuisiner correctement.
En fin de journée nous sommes montés au sommet (un peu plus de 4000m) pour assister au coucher de soleil.
Et pour terminer cette journée déja bien remplie, fete de la communauté avec touristes en habits traditionnels. Nous étions un peu réticents mais tout le monde a joué le jeu et les Péruviens nous ont fait participer aux danses plus ou moins traditionnelles.
Le lendemain, visite d'une deuxieme ile, Taquile, sur laquelle nous avons pu assister un court instant a un mariage traditionnel.
Alors pour la petite histoire, ici, le mariage dure une semaine. Les mariés n'ont pas le droit de faire quoi que ce soit durant les 3 ou 4 premiers jours, pas meme rire, parler ou utiliser leurs mains. Ils sont donc assistés 24/24. Pour eux c'est une preuve d'amour envers l'autre et s'ils ne respectent pas cette tradition, c'est signe de malheurs. Pendant cette torture, leurs familles et amis passent leur temps a faire la fete (et a picoler sec !) sous leurs yeux.
Une autre tradition sur cette ile, le bonnet que portent les hommes. Rouge pour les hommes mariés, rouge et blanc pour les célibataires. Il y a ensuite des subtilités selon l'age du garcon (s'il est en age ou non de se marier, c'est a dire vers 14-15 ans) et si l'homme est en concubinage avec une femme, période obligatoire de 2 ou 3 ans durant laquelle le couple vit ensemble pour etre certain d'etre faits l'un pour l'autre car apres le mariage, pas de divorce possible !
La vieille montagne
On plaisantait ! Bien sûr qu'elle est extraordinaire cette "vielle montagne" (la traduction du Quechua Machu Picchu) ! Mais avec les 2500 touristes qui peuvent s'y précipiter quotidiennement, nous avions peur d'être déçus. Mais nous avons eu de la chance, il n'y eut "que" 1500 touristes le jour où nous y étions. En revanche, nous n'avions pas vu la pluie depuis plus d'un mois et il a fallu qu'elle rapplique ici ! Enfin ce n'est pas ça qui allait nous gâcher notre plaisir.
Le problème du MP, c'est qu'il est la machine à fric du Pérou. Et en bons touristes que nous sommes, on se fait carrément plumer !
D'abord il faut acheter un billet de train pour se rendre à Agua Calientes (rebaptisée Machu Picchu Pueblo...), point de départ vers le site. Environ 80 dollars aller retour chacun en prenant aux horaires les moins chers (sinon ça monte à 300 ou plus). Ensuite d'Agua Calientes, soit on monte 1h30 à pieds (comme ça on est bien cassé avant même d'être sur le site), soit on fait comme nous et on paie 17 dollars AR de bus. Sans compter les 153 soles (environ 45E) d'entrée du site (et nous ne sommes pas en haute saison !). On vous laisse faire le calcul mais c'est sûr que ce n'est pas donné !
Pour être sûr de profiter un court instant du site sans touristes, il fallait être dans l'un des premiers bus au départ d'Agua Calientes. En y étant à 5h, on a réussi à être dans le 3ème ! Du coup aux 6h de l'ouverture du site, on a pu rentrer parmi les premiers pour jouir de cette vue :
Pendant que la plupart des touristes (ceux en groupes) montaient sur les hauteurs, nous nous avons visité les ruines. Nous étions presque seuls pendant toute la visite (qui dure environ 3-4h), un régal !
Avec le billet nous avions acheté l'option Wayna Picchu (la jolie montagne en pain de sucre que l'on voit sur toutes les photos cartes postales). Nous avons donc évité le gros des touristes (de 10h à 12h) pour observer le Machu sous un autre angle.
En fin de journée, quand finalement un peu de ciel bleu et le soleil ont bien voulu se montrer, nous sommes montés de l'autre côté voir des sites plus éloignés et profiter du soleil couchant sur le Machu vidé de ses touristes.
Au final, pas moins de 10h sur le site qui vaut vraiment la peine d'être visité, tant pour ses magnifiques ruines que pour le site où il se trouve, tout simplement grandiose !
Le problème du MP, c'est qu'il est la machine à fric du Pérou. Et en bons touristes que nous sommes, on se fait carrément plumer !
D'abord il faut acheter un billet de train pour se rendre à Agua Calientes (rebaptisée Machu Picchu Pueblo...), point de départ vers le site. Environ 80 dollars aller retour chacun en prenant aux horaires les moins chers (sinon ça monte à 300 ou plus). Ensuite d'Agua Calientes, soit on monte 1h30 à pieds (comme ça on est bien cassé avant même d'être sur le site), soit on fait comme nous et on paie 17 dollars AR de bus. Sans compter les 153 soles (environ 45E) d'entrée du site (et nous ne sommes pas en haute saison !). On vous laisse faire le calcul mais c'est sûr que ce n'est pas donné !
Pour être sûr de profiter un court instant du site sans touristes, il fallait être dans l'un des premiers bus au départ d'Agua Calientes. En y étant à 5h, on a réussi à être dans le 3ème ! Du coup aux 6h de l'ouverture du site, on a pu rentrer parmi les premiers pour jouir de cette vue :
Pendant que la plupart des touristes (ceux en groupes) montaient sur les hauteurs, nous nous avons visité les ruines. Nous étions presque seuls pendant toute la visite (qui dure environ 3-4h), un régal !
Avec le billet nous avions acheté l'option Wayna Picchu (la jolie montagne en pain de sucre que l'on voit sur toutes les photos cartes postales). Nous avons donc évité le gros des touristes (de 10h à 12h) pour observer le Machu sous un autre angle.
En fin de journée, quand finalement un peu de ciel bleu et le soleil ont bien voulu se montrer, nous sommes montés de l'autre côté voir des sites plus éloignés et profiter du soleil couchant sur le Machu vidé de ses touristes.
Au final, pas moins de 10h sur le site qui vaut vraiment la peine d'être visité, tant pour ses magnifiques ruines que pour le site où il se trouve, tout simplement grandiose !
jeudi 17 mai 2012
La vallée sacrée
Tout autour de Cusco sont disséminés de nombreux sites incas, regroupés sous le nom de vallée sacrée. Pour plus de lisibilité on les regroupe tous ici.
Pisac
Cité inca construite sur le flan d'une montagne qui domine la ville "nouvelle" de Pisac, connue pour son marché.
Ollantaytombo
Imposante forteresse inca qui surveillait le chemin menant au Machu Picchu.
Moray
Ingénieux système de terrasses incas en amphithéâtre, creusées dans de petits cirques naturels. Ce devaient être des centres de recherches agronomiques.
Les salines
4000 bassins taillés sur le flan d'une quebrada où s'écoule une rivière salée.
Chinchero
Village connu pour les restes de ses murs et terrasses incas.
Le parc de sacsayhuaman
Il regroupe quatre sites archéologiques dont une ville-forteresse, un sanctuaire et un centre cérémoniel.
On y a même rencontré une famille de Réunionnais (enfin des faux comme nous !). Malheureusement on les a perdu de vue sur le dernier site avant d'avoir pu échanger les contacts...
Bon dans la vallée sacrée il y aussi le Machu Picchu bien évidemment. Mais comme vous savez tous à quoi il ressemble et qu'il n'a rien de si extraordinaire on n'en parle pas !
Pisac
Cité inca construite sur le flan d'une montagne qui domine la ville "nouvelle" de Pisac, connue pour son marché.
Ollantaytombo
Imposante forteresse inca qui surveillait le chemin menant au Machu Picchu.
Moray
Ingénieux système de terrasses incas en amphithéâtre, creusées dans de petits cirques naturels. Ce devaient être des centres de recherches agronomiques.
Les salines
4000 bassins taillés sur le flan d'une quebrada où s'écoule une rivière salée.
Chinchero
Village connu pour les restes de ses murs et terrasses incas.
Le parc de sacsayhuaman
Il regroupe quatre sites archéologiques dont une ville-forteresse, un sanctuaire et un centre cérémoniel.
On y a même rencontré une famille de Réunionnais (enfin des faux comme nous !). Malheureusement on les a perdu de vue sur le dernier site avant d'avoir pu échanger les contacts...
Bon dans la vallée sacrée il y aussi le Machu Picchu bien évidemment. Mais comme vous savez tous à quoi il ressemble et qu'il n'a rien de si extraordinaire on n'en parle pas !
Cusco - Choquequirao
Carte
Après Nasca, direction Cusco et sa région pour 10 jours. Nous avions pris un bus de jour pour profiter des paysages, malheureusement la conduite du chauffeur nous poussait plutôt à fermer les yeux et se concentrer pour ne pas vomir (certains Péruviens ne se sont d'ailleurs pas assez concentrés).
L'arrivée au-dessus de la ville aux milliers de toits rouges était néanmoins superbe. Nous avons été assez surpris par la ville. Par sa taille tout d'abord avec ses 500 000 hbts et surtout par son héritage Inca. Nous imaginions voir les restes des fameux murs un cas dans chaque rue, sur chaque maison. Au final, deux petites ruelles ont gardé des murs dignes d'intérêt ainsi que quelques bâtiments. Tout le reste a été rasé par les Espagnols et remodelé à leur guise.
La Plaza de Armas
Le monastère Santo Domingo
Et les innombrables ruelles de la ville qui lui donne tout son charme.
L'ancienne capitale inca ne serait rien cependant sans les riches vestiges qui parsèment sa région.
Au départ nous avions l'intention d'effectuer le trek du Chemin de l'Inca, 4 jours avec arrivée au Machu Picchu. Oui mais ça c'était sans savoir qu'il fallait s'y prendre entre 3 et 6 mois à l'avance. De toute façon nous aurions difficilement pu prévoir avec exactitude les 4 jours au milieu d'un voyage de 4 mois et demi.
Alors on nous a proposé la version courte de 2 jours mais à 300E par personne... Evidemment nous avons refusé (d'autant plus qu'on nous l'a déconseillé).
Du coup on a décidé de partir sur un autre trek, celui qui mène aux ruines de Choquequirao, l'autre Machu Picchu comme l'appellent certains. Le routard conseillait de le faire sur 4-5 jours mais Arnaud, chez qui nous logions, nous a assuré que beaucoup de touristes le faisaient sur 3 avec mules. Eh bien va pour 3 jours !
Nous sommes arrivés dans le petit village de Cachora, entouré de paysages magnifiques, en fin de matinée avec moins de 2h devant nous pour louer l'équipement et trouver le muletier nécessaires au trek. Facile ! nous avait dit Arnaud.
Alors déjà les premiers villageois à qui nous nous adressons nous disent que l'on ne peut pas accéder aux ruines avec des animaux car le pont qui permet de traverser le fleuve est sous les eaux mais il y aurait un câble pour passer "à pieds". Comme de toute façon nous ne trouvions pas de mules, on fait une croix sur les bêtes et on se décide pour y aller en solo. Reste le matos à trouver. les villageois nous donnent tous le nom d'une certaine Doris, visiblement la seule personne à disposer de matériel à louer. Oui sauf que Doris elle n'était pas là ! En voyage parait-il... L'heure tourne, on commence à se dire que c'est foutu pour le trek mais on tente tout de même notre chance en demandant à d'autres villageois s'ils savent où trouver une tente. On tombe sur un type qui nous dit être guide et pouvoir nous trouver une tente pour ensuite nous accompagner sur le trek. Bon, ok.
"Je reviens dans 30 minutes" qu'il disait. Sauf que 50 minutes plus tard nous étions toujours dans la pièce principale (mais vide) d'une maison oú les gens venaient boire la chicha (vin de maïs). Et pendant tout ce temps nous avons assisté à une scène des plus pathétiques avec une femme complètement bourrée se ridiculisant pendant que deux mecs et la vieille proprio du "bar" se moquaient d'elle. Quand une autre vielle dame est arrivée, s'est enfilé trois chichas cul-sec (payés en oeufs) et s'est mise à éclater en sanglots, on était tellement dépité que nous n'avions qu'une envie : annuler le trek et partir loin de ce bled. Mais alors que nous allions fuir cet endroit au bout d'une heure d'attente, le fameux guide revient tout en sueur, une tente dans les bras. Ah... bon ben on y va quand même alors ?
Un peu plus tard que prévu nous partons pour 20km dont 10 de descente. Le guide ayant peur que nous arrivions après le coucher du soleil, il nous donne un rythme auquel nous ne sommes pas habitués (enfin surtout Amélie) et 4h30 plus tard on arrive au camping ! Durant tout le trajet, une question nous taraude : où dormira le guide ?? Non pas que partager la tente avec un autre nous dérangerait mais il ne s'était visiblement pas lavé depuis un certain temps... Heureusement c'est son cousin qui tient le camping, la tente fut donc pour nous. Enfin au pire, il aurait sûrement fait comme les autres guides présents : il aurait dormi dehors !
Le lendemain nous finisson la descente jusqu'au fleuve, persuadés que nous pourrons passer puisque des touristes l'ont fait la veille dans l'autre sens. Mais les "hommes du pont" ne sont pas de cet avis. Ils ne laissent passer que ceux qui arrivent de l'autre côté car c'est le seul endroit pour passer. Mais le câble serait trop fragile, trop vieux, et ce serait trop dangereux pour nous de traverser. Et donc officiellement interdit aux touristes. On hésite, on pourrait peut-être signer une décharge si on tient tout de même à traverser, sauf que d'abord ils veulent prendre le petit-dèj ! Autant dire qu'ils font traîner les choses et comme nous sommes juste niveau timing (nous devions monter, visiter et redescendre dans la journée), nous sommes contraints d'abandonner ! Déçus et frustrés nous remontons donc jusqu'au village. Cette fois on peut le dire, sur les 12km de remontée, on en a vraiment ch*** ! Faut dire en plein cagnard et avec des réserves d'eau assez limitées, ça n'aide pas !
Au final on ne regrette pas ce trek avorté car les paysages étaient superbes d'un bout à l'autre.
Après Nasca, direction Cusco et sa région pour 10 jours. Nous avions pris un bus de jour pour profiter des paysages, malheureusement la conduite du chauffeur nous poussait plutôt à fermer les yeux et se concentrer pour ne pas vomir (certains Péruviens ne se sont d'ailleurs pas assez concentrés).
L'arrivée au-dessus de la ville aux milliers de toits rouges était néanmoins superbe. Nous avons été assez surpris par la ville. Par sa taille tout d'abord avec ses 500 000 hbts et surtout par son héritage Inca. Nous imaginions voir les restes des fameux murs un cas dans chaque rue, sur chaque maison. Au final, deux petites ruelles ont gardé des murs dignes d'intérêt ainsi que quelques bâtiments. Tout le reste a été rasé par les Espagnols et remodelé à leur guise.
La Plaza de Armas
Le monastère Santo Domingo
Et les innombrables ruelles de la ville qui lui donne tout son charme.
L'ancienne capitale inca ne serait rien cependant sans les riches vestiges qui parsèment sa région.
Au départ nous avions l'intention d'effectuer le trek du Chemin de l'Inca, 4 jours avec arrivée au Machu Picchu. Oui mais ça c'était sans savoir qu'il fallait s'y prendre entre 3 et 6 mois à l'avance. De toute façon nous aurions difficilement pu prévoir avec exactitude les 4 jours au milieu d'un voyage de 4 mois et demi.
Alors on nous a proposé la version courte de 2 jours mais à 300E par personne... Evidemment nous avons refusé (d'autant plus qu'on nous l'a déconseillé).
Du coup on a décidé de partir sur un autre trek, celui qui mène aux ruines de Choquequirao, l'autre Machu Picchu comme l'appellent certains. Le routard conseillait de le faire sur 4-5 jours mais Arnaud, chez qui nous logions, nous a assuré que beaucoup de touristes le faisaient sur 3 avec mules. Eh bien va pour 3 jours !
Nous sommes arrivés dans le petit village de Cachora, entouré de paysages magnifiques, en fin de matinée avec moins de 2h devant nous pour louer l'équipement et trouver le muletier nécessaires au trek. Facile ! nous avait dit Arnaud.
Alors déjà les premiers villageois à qui nous nous adressons nous disent que l'on ne peut pas accéder aux ruines avec des animaux car le pont qui permet de traverser le fleuve est sous les eaux mais il y aurait un câble pour passer "à pieds". Comme de toute façon nous ne trouvions pas de mules, on fait une croix sur les bêtes et on se décide pour y aller en solo. Reste le matos à trouver. les villageois nous donnent tous le nom d'une certaine Doris, visiblement la seule personne à disposer de matériel à louer. Oui sauf que Doris elle n'était pas là ! En voyage parait-il... L'heure tourne, on commence à se dire que c'est foutu pour le trek mais on tente tout de même notre chance en demandant à d'autres villageois s'ils savent où trouver une tente. On tombe sur un type qui nous dit être guide et pouvoir nous trouver une tente pour ensuite nous accompagner sur le trek. Bon, ok.
"Je reviens dans 30 minutes" qu'il disait. Sauf que 50 minutes plus tard nous étions toujours dans la pièce principale (mais vide) d'une maison oú les gens venaient boire la chicha (vin de maïs). Et pendant tout ce temps nous avons assisté à une scène des plus pathétiques avec une femme complètement bourrée se ridiculisant pendant que deux mecs et la vieille proprio du "bar" se moquaient d'elle. Quand une autre vielle dame est arrivée, s'est enfilé trois chichas cul-sec (payés en oeufs) et s'est mise à éclater en sanglots, on était tellement dépité que nous n'avions qu'une envie : annuler le trek et partir loin de ce bled. Mais alors que nous allions fuir cet endroit au bout d'une heure d'attente, le fameux guide revient tout en sueur, une tente dans les bras. Ah... bon ben on y va quand même alors ?
Un peu plus tard que prévu nous partons pour 20km dont 10 de descente. Le guide ayant peur que nous arrivions après le coucher du soleil, il nous donne un rythme auquel nous ne sommes pas habitués (enfin surtout Amélie) et 4h30 plus tard on arrive au camping ! Durant tout le trajet, une question nous taraude : où dormira le guide ?? Non pas que partager la tente avec un autre nous dérangerait mais il ne s'était visiblement pas lavé depuis un certain temps... Heureusement c'est son cousin qui tient le camping, la tente fut donc pour nous. Enfin au pire, il aurait sûrement fait comme les autres guides présents : il aurait dormi dehors !
Le lendemain nous finisson la descente jusqu'au fleuve, persuadés que nous pourrons passer puisque des touristes l'ont fait la veille dans l'autre sens. Mais les "hommes du pont" ne sont pas de cet avis. Ils ne laissent passer que ceux qui arrivent de l'autre côté car c'est le seul endroit pour passer. Mais le câble serait trop fragile, trop vieux, et ce serait trop dangereux pour nous de traverser. Et donc officiellement interdit aux touristes. On hésite, on pourrait peut-être signer une décharge si on tient tout de même à traverser, sauf que d'abord ils veulent prendre le petit-dèj ! Autant dire qu'ils font traîner les choses et comme nous sommes juste niveau timing (nous devions monter, visiter et redescendre dans la journée), nous sommes contraints d'abandonner ! Déçus et frustrés nous remontons donc jusqu'au village. Cette fois on peut le dire, sur les 12km de remontée, on en a vraiment ch*** ! Faut dire en plein cagnard et avec des réserves d'eau assez limitées, ça n'aide pas !
Au final on ne regrette pas ce trek avorté car les paysages étaient superbes d'un bout à l'autre.
jeudi 10 mai 2012
Nasca
Carte
Enfin ! Enfin quelqu'un qui a bien voulu de nous via le système de couchsurfing. Nous avons donc été accueillis à Nasca par Javier. Il a été d'une incroyable gentillesse, nous laissant même son logement alors qu'il partait pour quelques jours.
On a ainsi pu se rendre compte de ce que vivaient beaucoup d'habitants dans cette ville où il ne pleut qu'une à deux heures par AN !! L'eau n'est disponible que la nuit, et encore ! Du coup la famille (Javier vit avec sa mère et la famille de sa soeur) doit remplir des bidons et des bassines pour assurer le besoin en eau de la journée.
Hormis cette très bonne rencontre, nous étions surtout à Nasca pour le survol des fameuses lignes et dessins.
Après tout ce que nous avions lu et entendu, on se disait que ce serait sûrement l'activité la plus dangereuse de tout notre voyage. Survol de 35 min dans un petit coucou de 4 places (dont 2 pour les pilotes). Finalement on ne s'est pas du tout senti en insécurité par rapport à l'avion ou au pilotage ; en revanche, bonjour le manège ! Barbouillis garantis ! Pas de vomi mais heureusement que l'on n'avait pas choisi le grand tour quand même...
Les lignes / figures commencent à souffrir sérieusement de l'érosion mais on les distingue encore très nettement dans l'ensemble.
Il y a de nombreuses théories concernant les tracés de Nasca. A priori les grandes lignes droites indiquent des rivières souterraines et les grands rectangles des nappes phréatiques peu profondes. Quant aux dessins, ils pourraient représenter des constellations (le singe pour la grande ourse par exemple) ou bien servir d'indications supplémentaires pour les sources d'eau.
D'ailleurs pour en savoir un peu plus, nous avions été à une "lecture" organisée par l'amie de Maria Reich, celle qui a étudié les lignes durant près de 50 ans. On s'est donc retrouvé à écouter cette nana un peu (beaucoup) foldingue, qui se dit venir du cosmos et qui aime beaucoup imiter "Sarkito" pour représenter le capitalisme qui règne sur Nasca.
Deuxième sortie à Nasca, la visite du cimetière archéologique dans lequel on peut voir les restes de momies dans leur "habitat naturel". La plupart des crânes n'ont plus de peau car ils sont restés au soleil pendant des années suite à des pillages.
Désolés pour le sens des images...
Enfin ! Enfin quelqu'un qui a bien voulu de nous via le système de couchsurfing. Nous avons donc été accueillis à Nasca par Javier. Il a été d'une incroyable gentillesse, nous laissant même son logement alors qu'il partait pour quelques jours.
On a ainsi pu se rendre compte de ce que vivaient beaucoup d'habitants dans cette ville où il ne pleut qu'une à deux heures par AN !! L'eau n'est disponible que la nuit, et encore ! Du coup la famille (Javier vit avec sa mère et la famille de sa soeur) doit remplir des bidons et des bassines pour assurer le besoin en eau de la journée.
Hormis cette très bonne rencontre, nous étions surtout à Nasca pour le survol des fameuses lignes et dessins.
Après tout ce que nous avions lu et entendu, on se disait que ce serait sûrement l'activité la plus dangereuse de tout notre voyage. Survol de 35 min dans un petit coucou de 4 places (dont 2 pour les pilotes). Finalement on ne s'est pas du tout senti en insécurité par rapport à l'avion ou au pilotage ; en revanche, bonjour le manège ! Barbouillis garantis ! Pas de vomi mais heureusement que l'on n'avait pas choisi le grand tour quand même...
Les lignes / figures commencent à souffrir sérieusement de l'érosion mais on les distingue encore très nettement dans l'ensemble.
Il y a de nombreuses théories concernant les tracés de Nasca. A priori les grandes lignes droites indiquent des rivières souterraines et les grands rectangles des nappes phréatiques peu profondes. Quant aux dessins, ils pourraient représenter des constellations (le singe pour la grande ourse par exemple) ou bien servir d'indications supplémentaires pour les sources d'eau.
D'ailleurs pour en savoir un peu plus, nous avions été à une "lecture" organisée par l'amie de Maria Reich, celle qui a étudié les lignes durant près de 50 ans. On s'est donc retrouvé à écouter cette nana un peu (beaucoup) foldingue, qui se dit venir du cosmos et qui aime beaucoup imiter "Sarkito" pour représenter le capitalisme qui règne sur Nasca.
Deuxième sortie à Nasca, la visite du cimetière archéologique dans lequel on peut voir les restes de momies dans leur "habitat naturel". La plupart des crânes n'ont plus de peau car ils sont restés au soleil pendant des années suite à des pillages.
Désolés pour le sens des images...
vendredi 4 mai 2012
Arequipa - Cañon de Colca
Carte
Première étape péruvienne, Arequipa et son million d'habitant, "capitale du sud".
Le bruit des klaxons est quasi ininterrompu de 6h à 23h mais les paysages qui l'entourent, la beauté de son centre en font une ville très agréable, notre préférée parmi les grandes villes vues jusqu'à présent.
Un bon moyen pour s'y déplacer : les combis collectivo, toujours bondés !
Les deux premiers jours furent consacrés à la visite de la ville :
La plaza des Armas et la cathédrale
Le monstère Santa Catalina, véritable petite ville fortifiée.
Le marché
Le quartier de Yanahuara, résidentiel et tranquille
Vue sur Arequipa depuis le mirador de Sachaca
Puis nous sommes partis pour 3 jours dans le cañon de Colca, à 3h de route (de virages devrait-on dire) d'Arequipa.
Carte du cañon
Après une nuit à Cabanaconde, c'est parti pour 1200m de dénivelé et 3h de descente. Puis une remontée de 800m jusqu'à Tapay en passant par San Juan.
Ensuite on redescend de 500m jusqu'aux deux petits villages très pitoresques de Cosñirhua et Malata.
On avait prévu de dormir là-bas mais après 8h de rando il n'était que 15h30 et on avait entendu parler des piscines thermales de l'Oasis du coup on a poursuivi l'aventure.
Après une bonne journée de 9h, nous sommes arrivés dans un "hôtel" où les chambres, des cabanes de bambous avec un lit pour seul mobilier, s'éparpillent autour d'une belle piscine qui n'avait rien de thermale. Mais après la marche c'était un plaisir et aussi le meilleur moyen de se laver !
Fin de soirée passée à discuter avec une famille américaine vivant actuellement à Arequipa (on reparle d'eux un peu après) et un couple de Péruvien. Très chouette !
On finit ce petit trek par 3h de remontée jusqu'à Cabanaconde.
Sur le chemin on retrouve la famille américaine (dont une fille de 10 ans qui portait un sac plus grand que les nôtres !).
Ils nous proposent très gentiment de nous héberger pour notre dernière nuit à Arequipa mais, ayant nos affaires et une réservation dans une auberge, nous fûmes contraints de se contenter d'aller dîner chez eux.
PS : Michael, Leisy, Jules, Evy, Muchas Gracias por su hospitalidad !!!
Sur le trajet du retour, nous profitions des paysages magnifiques du cañon avec ses cultures en terrasses.
Et nous nous arrêtons dans le village qui marque l'entrée du cañon pour savourer une spécialité Péruvienne du dimanche, le.....
Cuy ! Plus connu en français sous le nom de cochon d'Inde !
Première étape péruvienne, Arequipa et son million d'habitant, "capitale du sud".
Le bruit des klaxons est quasi ininterrompu de 6h à 23h mais les paysages qui l'entourent, la beauté de son centre en font une ville très agréable, notre préférée parmi les grandes villes vues jusqu'à présent.
Un bon moyen pour s'y déplacer : les combis collectivo, toujours bondés !
Les deux premiers jours furent consacrés à la visite de la ville :
La plaza des Armas et la cathédrale
Le monstère Santa Catalina, véritable petite ville fortifiée.
Le marché
Le quartier de Yanahuara, résidentiel et tranquille
Vue sur Arequipa depuis le mirador de Sachaca
Puis nous sommes partis pour 3 jours dans le cañon de Colca, à 3h de route (de virages devrait-on dire) d'Arequipa.
Carte du cañon
Après une nuit à Cabanaconde, c'est parti pour 1200m de dénivelé et 3h de descente. Puis une remontée de 800m jusqu'à Tapay en passant par San Juan.
Ensuite on redescend de 500m jusqu'aux deux petits villages très pitoresques de Cosñirhua et Malata.
On avait prévu de dormir là-bas mais après 8h de rando il n'était que 15h30 et on avait entendu parler des piscines thermales de l'Oasis du coup on a poursuivi l'aventure.
Après une bonne journée de 9h, nous sommes arrivés dans un "hôtel" où les chambres, des cabanes de bambous avec un lit pour seul mobilier, s'éparpillent autour d'une belle piscine qui n'avait rien de thermale. Mais après la marche c'était un plaisir et aussi le meilleur moyen de se laver !
Fin de soirée passée à discuter avec une famille américaine vivant actuellement à Arequipa (on reparle d'eux un peu après) et un couple de Péruvien. Très chouette !
On finit ce petit trek par 3h de remontée jusqu'à Cabanaconde.
Sur le chemin on retrouve la famille américaine (dont une fille de 10 ans qui portait un sac plus grand que les nôtres !).
Ils nous proposent très gentiment de nous héberger pour notre dernière nuit à Arequipa mais, ayant nos affaires et une réservation dans une auberge, nous fûmes contraints de se contenter d'aller dîner chez eux.
PS : Michael, Leisy, Jules, Evy, Muchas Gracias por su hospitalidad !!!
Sur le trajet du retour, nous profitions des paysages magnifiques du cañon avec ses cultures en terrasses.
Et nous nous arrêtons dans le village qui marque l'entrée du cañon pour savourer une spécialité Péruvienne du dimanche, le.....
Cuy ! Plus connu en français sous le nom de cochon d'Inde !
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