Potosi

 Carte
 Que l'on regrette la douceur de Cochabamba et de Sucre lorsque l'on remonte à 4000m !
Potosi a ainsi le privilège d'être la ville de plus de 100 000 hbts la plus haute du monde !
Niveau architecture, nous avons trouvé le centre très joli et surtout très différent des autres villes Boliviennes vues jusqu'à présent.

Notre planing des visites (surtout des églises à voir) a été interrompu le 7 juin, jour ferié en Bolivie. En revanche ça nous a permis d'assister à le fête religieuse organisée pour l'occasion.

Mais l'attraction principale de Potosi se situe à l'extérieur de la ville, direction le Cerro Rico et ses mines !
La montagne est truffée de galeries, toutes plus épuisées les unes que les autres. On est loin du 18e où l'Espagne nourrissait l'Europe avec l'argent de Potosi.

L'ambiance varie selon les galeries visitées. Pour nous ce n'était pas si horrible que le laissaient entendre les guides. Il faisait bon (dans les 25*) mais jamais trop chaud et on pouvait se tenir debout pendant une bonne partie de la visite. Bon y a quand même eu des descentes en rappel et des courses en position accroupie pour éviter de se prendre un chariot poussé à toute vitesse par les mineurs.

Quant aux conditions de vie de ces derniers elle n'est peut-être pas si terrible qu'on le pensait. En tout cas, les deux avec qui nous avons discutés étaient plutôt contents : ils gagnaient plus d'argent que la moyenne nationale et ils trouvaient la mine de Potosi plus agréable que d'autres pour travailler. Bon ceci dit, le salaire dépend du travail effectué ; et si celui qui creuse touche une somme correcte, celui qui charge les chariots doit se contenter (d'après nos souvenirs) de 80E par mois !


On en profite pour vous présenter nos nouvelles tenues :

On se la joue locale !


Dans la mine, chaque coopérative a son "Tio" (déformation de Dio, dieu) que les mineurs honorent par des feuilles de coca, des cigarettes, de l'alcool à 96* etc.