Nous voici de retour après 5 jours de Trek et un peu plus de 80 km parcourus.
Si vous voulez, voici une carte du parcours : http://www.3viajesaldia.com/wp-content/uploads/2011/11/mapaTorresPaine.jpg?9d7bd4
Si vous voulez, voici une carte du parcours : http://www.3viajesaldia.com/wp-content/uploads/2011/11/mapaTorresPaine.jpg?9d7bd4
Jour 1
Départ prévu à 7h30, le bus vient nous chercher devant l'hôtel. Enfin devait. Car à 7h50 il n'y avait toujours personne. Le bus nous a oublié ! heureusement, nous avons pu le rattraper en cours de route.
Une fois dans le parc, nous prenons une navette puis un bateau pour arriver au point de départ de notre trek. Le parcours est en forme de W et nous démarrons au coin inférieur gauche.
Première étape : rejoindre le campement Grey. Nos sacs sont très lourds, le chemin commence par une longue côte, on se prend le vent de face. En bref, nous progressons lentement ! Mais 3h30 plus tard (le temps prévu sur la carte) nous sommes à destination ; on peut aller profiter tranquillement de la vue sur le glaciar Gray. Splendide !
Nuit 1
Première nuit en tente. C'est pas les grosses chaleurs (autour de 0* en extérieur)et la tente est minuscule mais ça ira tout de même.
Jour 2
Le matin nous redescendons la branche gauche du W. On avance pas plus vite qu'à l'aller mais l'arrêt dans un refuge pour notre dernier repas chaud avant un moment nous remet d'aplomb.
L'après-midi, nous marchons sous un ciel radieux durant 2h30 avec pour unique vue cette montagne...
Mais on ne s'en lasse pas ! Nous montons la tente au campement italien, prenons un léger dîner (restriction oblige) puis dodo après cette bonne journée de marche.
Nuit 2
La faim commence à se faire sentir : Julien rêve qu'il fait la queue aux restos du coeur pour avoir un sandwich jambon fromage !!! Les prochains jours risquent d'être difficiles.
Jour 3
Aller-retour dans la Vallée française (la branche centrale du W). Sans sac à dos (ou presque) ça va tout de suite plus vite. Le beau temps est toujours là et les paysages demeurent somptueux.
Une fois revenus au campement italien, nous plions bagages, direction le refuge Los Cuernos.Encore une chouette portion d'autant plus que le vent (glacial) a disparu et qu'une douce chaleur nous entoure. Nos sacs pèsent toujours une tonne mais nous mettons moins de temps que prévu pour rejoindre le campement.
Nos provisions ont diminué et nous ne sommes pas certains d'en avoir jusqu'au dernier jour du coup nous achetons du pain (voir article suivant) et des gâteaux.
Nuit 3
Aux alentous de minuit, des rongeurs nous attaquent !! Ces saletés ont fait un petit trou dans la tente pour essayer d'atteindre le chocolat ! Heureusement nous parvenons à repousser les envahisseurs avant qu'ils n'y parviennent. Rectification : Julien les repousse pendant qu'Amélie dort et n'a que faire de la bataille faisant rage à 30cm d'elle !
Puis vers 3-4h, le vent se lève. Correction : des rafales de vent se lèvent (autour de 100km/h parait-il). Tout autour de nous, des cris, des bruits de martellement de piquets. Plusieurs tentes se brisent, heureusement la nôtre résiste !
Jour 4
Nous espérions qu'au lever du jour le vent se calme. Il n'en est rien ! Nous plions la tente avant qu'une rafale n'en vienne à bout puis nous partons en direction de la branche droite du parcours. Mais c'est un véritable parcours du combattant qui nous attend. Le vent est terrible ! Les lunettes de Julien s'envolent et attérissent dans un buisson... épineux. Il s'en sortira avec quelques égratignures. Amélie n'est pas en reste puisque quelques minutes plus tard une rafale de vent la plaque sur ces mêmes buissons épineux ! Par deux fois il nous faut nous mettre à terre pour éviter d`être emportés. Il n'en demeure pas moins qu'à plusieurs reprises nous chavirons, nous ramassons la gueule par terre, tombons ! Quelques minutes plus tard la météo s'aggrave : adieu le soleil, la pluie nous poursuit et vient s'ajouter au vent.
Zut ! Un croisement et le panneau a été arraché par le vent ! Par où allons-nous ?
Bon en fait il ne s'agissait que d'une séparation piétons / chevaux.
Au bout d'un temps qui nous a semblé interminable, la tempête se calme et le soleil refait son apparition. Nous nous arrêtons au campement Las Torres pour profiter d'un repas chaud. Mais celui-ci s'avèrera n'être qu'un sandwich (certes chaud et délicieux).
L'après-midi débute par une très lente ascension jusqu'au refuge chilien. Il nous reste suffisamment de temps et de ressources pour continuer l'ascension et atteindre le dernier campement : Torres.
Nuit 4
Les nuits précédentes étaient froides, celle-ci est glaciale ! Le repos n'est pas idéal, d'autant plus que le réveil à 6h15 et le départ 15min plus tard raccourcissent grandement la nuit.
Jour 5
Dernier jour ! Qui démarre de nuit donc. Dernière ascension qui nous amène enfin au pied des fameuses .... Torres ("tours" pour les non hispanophones) ! Il ne nous reste qu'à admirer les jeux de lumières au lever du soleil.
Et enfin, oui enfin, la descente finale !
Mais comme nous aimons marcher (enfin surtout Julien), plutôt que d'attendre gentiment la navette qui nous ramène à l'entrée du parc, nous ... marchons ! Mais au bout de 4km (sur les 7,5 qu'il y avait) Amélie (qui en a marre d'être pressée par Julien qui ne veut pas rater le bus) décide de faire du stop ! Par pitié, elle demande au conducteur de prendre aussi Julien.
Voilà ! C'en est fini du trek et pour fêter ça dignement, nous allons manger une pizza (enfin 2 en ce qui concerne Julien !) avec deux charmantes françaises (Laure et Valérie ;-) ), qui ont réalisé le parcours en même temps que nous.
Voila qui inspire !
RépondreSupprimerÇa avait l'air cool... et pas mal beau aussi :-)
Par contre les photos ne sont pas "cliquables", on ne peut pas les voir en grand. C'est assez frustrant vu le pâté que ça a l'air d'envoyer !
Et dire que pendant ce temps la je bulle en faisant mine de chercher du boulot!!!!
RépondreSupprimerje veux y aller!!!!
Claude
C'est fini, j'vous parle plus. Chuis dég'.
RépondreSupprimerSinon, c'était pas trop cramé le paysage ? J'ai une amie qui y était aux fêtes de fin d'année et le parc était fermé à cause de gros incendies, et comme elle n'a passé que 3 semaines en Patagonie, elle était encore plus dég' que moi aujourd'hui...
Pierro : problème dans le code. On ne sait pas pourquoi il a changé par rapport aux autres photos. Faudra attendre qu'on vous les montre !
RépondreSupprimerClaude : vas-y ! Tu trouveras peut-être un boulot de garde forestier...
Bé : Si une bonne partie du parc était brûlée. Ca donnait une nouvelle dimension au parc et contrastait d'autant plus avec les lacs couleur bleu turquoise.
Dites donc, que de péripéties!! C'est toujours aussi savoureux de vous lire, j'ai bien ri en pensant à vos aventures! Mais une question subsiste : comment fait Amélie pour dormir à 30 cm des rongeurs? Et comment avez-vous fait pour ne pas tout laisser en plan et partir en hurlant?
RépondreSupprimerQuand je pense que je me suis cassé le doigt en essayant d'écraser un insecte... Je donnerai pas cher de ma peau en voyage avec vous!!
Mais ça ne nous viendrait pas même à l'idée de t'emmener en trek avec nous !! Ou alors nous t'aurions vite abandonnée :-)
SupprimerQuant aux rongeurs, on pensait qu'ils étaient à l'extérieur. Le trou, on ne l'a vu que le lendemain matin.