El Chalten, tout petit village mais avec une soixantaine d'hébergements touristiques serait la "capitale" Argentine du trekking. C'est ici que nous nous posons pour 3 jours et demi de balades / randos autour du mont Fitz Roy.
1er jour, petite balade avec vue sur le village
2ème jour, rando jusqu'au pied du Fitz Roy puis jusqu'au glacier Pieras Blancas. Magnifique! (mais long...plus de 8h de marche)
Julien a voulu toucher la glace! Est-il tombé ou pas??
3ème jour, rando jusqu'au mont Torre, à peine plus petit que le Fitz Roy.
4ème jour, rando qui devait nous amener à une superbe vue panoramique. Malheureusement le beau temps n'est pas au rendez-vous. Le vent est tel que l'on n'a même pas pu accéder au sommet... Tant pis !
vendredi 30 mars 2012
mardi 27 mars 2012
Mate y Dulce : l'Argentine gustative
Le mate (prononcez maté) ou la boisson nationale d'Argentine (mais on le boit aussi au Brésil et au Paraguay, un peu moins au Chili et pour le reste on ne sait pas).
Ils en consomment partout et tout le temps : rando, bus, à la maison...
Pour un bon mate vous aurez besoin de :
le mate en lui même (le gobelet en bois)
la "yerba mate", de l'herbe comme son nom l'indique. Elle s'apparente aux thés goût "foin".
la bombilla, une petite pipette qui sert aussi de filtre.
et de l'eau évidemment ! Chaude dans la plupart des cas mais certains la préfère froide. Il parait que les Paraguayens utilise aussi du jus de fruit. A voir.
Cette boisson a des vertus thérapeutiques. En tout cas davantage que les autres boissons très consommées : la bière et les sodas ! ( on voit rarement des Argentins boire de l'eau nature).
Le Dulce de leche : le nutella argentin ! (en meilleur pour Amélie).
Ingrédients : lait-sucre-vanille. (visiblement on a l'équivalent en France : la confiture de lait).
On trouve ce parfum sous toutes les formes possibles : glaces, yaourts, gâteaux, liqueurs... Mais surtout en pot de pâte à tartiner absolument divine :
Une autre douceur au dulce de leche pour terminer : les alfajores. Nous avons suivi les conseils de Bérengère et même si elles n'étaient pas de Cordoba on les a trouvées putôt bonnes.
Ils en consomment partout et tout le temps : rando, bus, à la maison...
Pour un bon mate vous aurez besoin de :
le mate en lui même (le gobelet en bois)
la "yerba mate", de l'herbe comme son nom l'indique. Elle s'apparente aux thés goût "foin".
la bombilla, une petite pipette qui sert aussi de filtre.
et de l'eau évidemment ! Chaude dans la plupart des cas mais certains la préfère froide. Il parait que les Paraguayens utilise aussi du jus de fruit. A voir.
Cette boisson a des vertus thérapeutiques. En tout cas davantage que les autres boissons très consommées : la bière et les sodas ! ( on voit rarement des Argentins boire de l'eau nature).
Le Dulce de leche : le nutella argentin ! (en meilleur pour Amélie).
Ingrédients : lait-sucre-vanille. (visiblement on a l'équivalent en France : la confiture de lait).
On trouve ce parfum sous toutes les formes possibles : glaces, yaourts, gâteaux, liqueurs... Mais surtout en pot de pâte à tartiner absolument divine :
Une autre douceur au dulce de leche pour terminer : les alfajores. Nous avons suivi les conseils de Bérengère et même si elles n'étaient pas de Cordoba on les a trouvées putôt bonnes.
samedi 24 mars 2012
El Calafate - Perito Moreno
Retour en Argentine direction El Calafate. Petite ville très touristique plantée au milieu de nulle part, elle est le principal point d'accès au glacier Perito Moreno (à ne pas confondre avec la ville ou encore le parc du même nom).
Nous avons commencé par une petite excursion d'une heure en bateau pour approcher le glacier au plus près. A vue d'oeil, et d'autant plus sur les photos, il est difficile de se rendre compte que sa hauteur atteint jusqu'à 70-80m mais c'est vraiment très impressionnant.
Pour votre culture, sachez que les parties bleues du glacier sont les plus anciennes et les plus denses. D'autre part, le Perito Moreno est un des rares glaciers à avancer malgré le réchauffement : jusqu'à 3m par jour (d'après le routard) ou de 100m par an (d'après une carte postale) ! D'où les nombreuses chutes de glaces que l'on peut observer :
Le morceau que l'on voit tomber sur ces photos mesure environ 50m de haut !!
Nous avons commencé par une petite excursion d'une heure en bateau pour approcher le glacier au plus près. A vue d'oeil, et d'autant plus sur les photos, il est difficile de se rendre compte que sa hauteur atteint jusqu'à 70-80m mais c'est vraiment très impressionnant.
Pour votre culture, sachez que les parties bleues du glacier sont les plus anciennes et les plus denses. D'autre part, le Perito Moreno est un des rares glaciers à avancer malgré le réchauffement : jusqu'à 3m par jour (d'après le routard) ou de 100m par an (d'après une carte postale) ! D'où les nombreuses chutes de glaces que l'on peut observer :
Le morceau que l'on voit tomber sur ces photos mesure environ 50m de haut !!
vendredi 23 mars 2012
Jeu-concours Torres del Paine
jeudi 22 mars 2012
Torres del Paine
Nous voici de retour après 5 jours de Trek et un peu plus de 80 km parcourus.
Si vous voulez, voici une carte du parcours : http://www.3viajesaldia.com/wp-content/uploads/2011/11/mapaTorresPaine.jpg?9d7bd4
Si vous voulez, voici une carte du parcours : http://www.3viajesaldia.com/wp-content/uploads/2011/11/mapaTorresPaine.jpg?9d7bd4
Jour 1
Départ prévu à 7h30, le bus vient nous chercher devant l'hôtel. Enfin devait. Car à 7h50 il n'y avait toujours personne. Le bus nous a oublié ! heureusement, nous avons pu le rattraper en cours de route.
Une fois dans le parc, nous prenons une navette puis un bateau pour arriver au point de départ de notre trek. Le parcours est en forme de W et nous démarrons au coin inférieur gauche.
Première étape : rejoindre le campement Grey. Nos sacs sont très lourds, le chemin commence par une longue côte, on se prend le vent de face. En bref, nous progressons lentement ! Mais 3h30 plus tard (le temps prévu sur la carte) nous sommes à destination ; on peut aller profiter tranquillement de la vue sur le glaciar Gray. Splendide !
Nuit 1
Première nuit en tente. C'est pas les grosses chaleurs (autour de 0* en extérieur)et la tente est minuscule mais ça ira tout de même.
Jour 2
Le matin nous redescendons la branche gauche du W. On avance pas plus vite qu'à l'aller mais l'arrêt dans un refuge pour notre dernier repas chaud avant un moment nous remet d'aplomb.
L'après-midi, nous marchons sous un ciel radieux durant 2h30 avec pour unique vue cette montagne...
Mais on ne s'en lasse pas ! Nous montons la tente au campement italien, prenons un léger dîner (restriction oblige) puis dodo après cette bonne journée de marche.
Nuit 2
La faim commence à se faire sentir : Julien rêve qu'il fait la queue aux restos du coeur pour avoir un sandwich jambon fromage !!! Les prochains jours risquent d'être difficiles.
Jour 3
Aller-retour dans la Vallée française (la branche centrale du W). Sans sac à dos (ou presque) ça va tout de suite plus vite. Le beau temps est toujours là et les paysages demeurent somptueux.
Une fois revenus au campement italien, nous plions bagages, direction le refuge Los Cuernos.Encore une chouette portion d'autant plus que le vent (glacial) a disparu et qu'une douce chaleur nous entoure. Nos sacs pèsent toujours une tonne mais nous mettons moins de temps que prévu pour rejoindre le campement.
Nos provisions ont diminué et nous ne sommes pas certains d'en avoir jusqu'au dernier jour du coup nous achetons du pain (voir article suivant) et des gâteaux.
Nuit 3
Aux alentous de minuit, des rongeurs nous attaquent !! Ces saletés ont fait un petit trou dans la tente pour essayer d'atteindre le chocolat ! Heureusement nous parvenons à repousser les envahisseurs avant qu'ils n'y parviennent. Rectification : Julien les repousse pendant qu'Amélie dort et n'a que faire de la bataille faisant rage à 30cm d'elle !
Puis vers 3-4h, le vent se lève. Correction : des rafales de vent se lèvent (autour de 100km/h parait-il). Tout autour de nous, des cris, des bruits de martellement de piquets. Plusieurs tentes se brisent, heureusement la nôtre résiste !
Jour 4
Nous espérions qu'au lever du jour le vent se calme. Il n'en est rien ! Nous plions la tente avant qu'une rafale n'en vienne à bout puis nous partons en direction de la branche droite du parcours. Mais c'est un véritable parcours du combattant qui nous attend. Le vent est terrible ! Les lunettes de Julien s'envolent et attérissent dans un buisson... épineux. Il s'en sortira avec quelques égratignures. Amélie n'est pas en reste puisque quelques minutes plus tard une rafale de vent la plaque sur ces mêmes buissons épineux ! Par deux fois il nous faut nous mettre à terre pour éviter d`être emportés. Il n'en demeure pas moins qu'à plusieurs reprises nous chavirons, nous ramassons la gueule par terre, tombons ! Quelques minutes plus tard la météo s'aggrave : adieu le soleil, la pluie nous poursuit et vient s'ajouter au vent.
Zut ! Un croisement et le panneau a été arraché par le vent ! Par où allons-nous ?
Bon en fait il ne s'agissait que d'une séparation piétons / chevaux.
Au bout d'un temps qui nous a semblé interminable, la tempête se calme et le soleil refait son apparition. Nous nous arrêtons au campement Las Torres pour profiter d'un repas chaud. Mais celui-ci s'avèrera n'être qu'un sandwich (certes chaud et délicieux).
L'après-midi débute par une très lente ascension jusqu'au refuge chilien. Il nous reste suffisamment de temps et de ressources pour continuer l'ascension et atteindre le dernier campement : Torres.
Nuit 4
Les nuits précédentes étaient froides, celle-ci est glaciale ! Le repos n'est pas idéal, d'autant plus que le réveil à 6h15 et le départ 15min plus tard raccourcissent grandement la nuit.
Jour 5
Dernier jour ! Qui démarre de nuit donc. Dernière ascension qui nous amène enfin au pied des fameuses .... Torres ("tours" pour les non hispanophones) ! Il ne nous reste qu'à admirer les jeux de lumières au lever du soleil.
Et enfin, oui enfin, la descente finale !
Mais comme nous aimons marcher (enfin surtout Julien), plutôt que d'attendre gentiment la navette qui nous ramène à l'entrée du parc, nous ... marchons ! Mais au bout de 4km (sur les 7,5 qu'il y avait) Amélie (qui en a marre d'être pressée par Julien qui ne veut pas rater le bus) décide de faire du stop ! Par pitié, elle demande au conducteur de prendre aussi Julien.
Voilà ! C'en est fini du trek et pour fêter ça dignement, nous allons manger une pizza (enfin 2 en ce qui concerne Julien !) avec deux charmantes françaises (Laure et Valérie ;-) ), qui ont réalisé le parcours en même temps que nous.
vendredi 16 mars 2012
Puerto Natales
Journée bus !
Hier nous avons fait le trajet Ushuaïa-Puerto Natales. Après 16h de bus, nous posions donc les pieds au Chili.
Sur le trajet, passage du détroit de Magellan sur un bnateau qui fait la navette. L'occasion pour nous de voir des Tonina overa (pour les non spécialistes : -> google images !).
Aujourd'hui, la journée consistait à préparer le trek dans le parc Torres del Paine.
Du coup, il n'y aura plus de nouvelle pendant au moins 4-5 jours (la durée de notre trek).
Hier nous avons fait le trajet Ushuaïa-Puerto Natales. Après 16h de bus, nous posions donc les pieds au Chili.
Sur le trajet, passage du détroit de Magellan sur un bnateau qui fait la navette. L'occasion pour nous de voir des Tonina overa (pour les non spécialistes : -> google images !).
Aujourd'hui, la journée consistait à préparer le trek dans le parc Torres del Paine.
Du coup, il n'y aura plus de nouvelle pendant au moins 4-5 jours (la durée de notre trek).
Ushuaïa 2
A la demande générale, une photo des playmos, accompagnés pour l'occasion de leur ami manchot !
Il n'y avait pas le panneau "La Réunion" ...
Pour notre deuxième journée à Ushuaïa, direction le Parc national de la Terre de Feu.
Ils se font plaisir sur les prix (comme partout à Ushuaïa : en 2 jours on a dépensé le budget d'une semaine !!!).
Nous avons opté pour la seule vraie rando du parc. Mais les indications étaient bizarres : 4km ; durée : 4h....
Et finalement on a vite compris pourquoi. Les Argentins qui ont tracé ce sentier ne devaient pas trop aimer les virages. On se retrouve donc avec de sacrées montées et notamment la dernière avec des pentes qui oscillaient entre 20 et 30% à vue de nez (peut-être plus lors de certains passages). Au total, entre 800 et 900m de dénivelé pour 4 ou 5km.
Mais la difficulté en vallait la peine. Au sommet, vue sur la baie d'Ushuaïa d'un côté et vue sur le parc de l'autre avec, au loin les terres chiliennes qui clôturent le continent Américain (après c'est le Cap Horn).
A mi-chemin, nous avons eu le plaisir de tomber sur un castor, en pleins travaux de construction d'un barrage. Pour la petite histoire, en 1946, 25 couples ont été importés du Canada ; ils sont aujourd'hui plus de 50 000 et causent de nombreux dégâts. Mais nous, nous étions bien contents !
Pour finir la journée, nous nous sommes offerts un resto (fallait bien fêter nos 3 ans!) : Parilla à volonté. De la bonne viande cuite au feu de bois, en quantité illimité !! Le rêve (surtout pour Julien). Amélie a calé au bout de 2 morceaux de viande et demi ; Julien au bout de 5 et demi. Et les portions étaient généreuses !!!
PS : D'Ushuaïa on aurait pu se lancer dans une croisière en Antarctique. Ca nous faisait bien envie mais le prix étant de 3 à 5000E par personne, ça aurait mis un terme à notre voyage ! Tant pis, ce sera pour une autre fois !
mardi 13 mars 2012
Ushuaïa
El fin del mundo !!!!!!!
Ça y est ! Nous voilà dans la ville la plus australe (il existe cependant un village chilien un tout petit peu plus au sud : Puerto Williams).
Pour éviter 40h de bus nous y sommes allés en avion. Manque de bol, il a eu 4h de retard. Ça nous a fait perdre une journée, la seule activité ayant été une visite dans un musée paléontologique à Trelew.
Ushuaïa ressemble à une station de ski assez chicos, dans un cadre splendide :
d'un côté la montagne, de l'autre la mer.
Pour notre première journée ici, nous avons fait une excursion sur le canal de Beagle qui relie l'Atlantique au Pacifique.
Ça y est ! Nous voilà dans la ville la plus australe (il existe cependant un village chilien un tout petit peu plus au sud : Puerto Williams).
Pour éviter 40h de bus nous y sommes allés en avion. Manque de bol, il a eu 4h de retard. Ça nous a fait perdre une journée, la seule activité ayant été une visite dans un musée paléontologique à Trelew.
Ushuaïa ressemble à une station de ski assez chicos, dans un cadre splendide :
d'un côté la montagne, de l'autre la mer.
Pour notre première journée ici, nous avons fait une excursion sur le canal de Beagle qui relie l'Atlantique au Pacifique.
Punta Tombo
La deuxième attraction de la région est une réserve de manchots de magellan.
On se balade sur un sentier traversant leur territoire. Il peut y avoir jusqu'à 1 million de manchots au plus fort de la saison.
Au moment où nous y étions, il y avait surtout des jeunes d'une centaine de jours, au moment où ils perdent leur duvet.
On se balade sur un sentier traversant leur territoire. Il peut y avoir jusqu'à 1 million de manchots au plus fort de la saison.
Au moment où nous y étions, il y avait surtout des jeunes d'une centaine de jours, au moment où ils perdent leur duvet.
Péninsule Valdès
Départ pour la Patagonie !
Première escale, Puerto Piramides et la péninsule Valdès. C'était l'occasion pour nous de louer notre première voiture en Argentine.
Nous avons proposé à un couple de Parisiens de partager la location de la voiture pour visiter la péninsule.
La péninsule est un peu plus petite que la Réunion mais on ne roule que sur des pistes (environ 250km parcourus quand même !). Sachant que la veille il avait plu, la conduite s'est révélée... sportive !
Sur le chemin, un couple d'Argentin trop confiant en a fait les frais :
Impossible pour nous de les désembourber avec notre petite Ford Ka aussi proposons nous d'aller téléphoner depuis un poste de secours... qui ne fonctionne pas ! Bon ça nous avait quand même bien fait rire de les voir sauf que 10 minutes plus tard......
C'était notre tour !!!!
Bon coup de chance pour nous, on s'est embourbés devant un "camping 4x4" (d'un couple de retraités français qui voyage depuis 2 ans et demi). Après quelques taches de boue nous avons pu continuer notre périple en serrant les fesses à chaque passage difficile.
Mais tout ça en valait la peine puisqu'à chaque pointe nous pouvions observer divers animaux :
Nous aurions voulu voir des orques (qui viennent manger les bébés phoques sur la plage !), malheureusement ils sont très rares.
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