vendredi 27 avril 2012

San Pedro de Atacama 2


Jour 4
 Nouvelle excursion avec une agence. Levés à 4h du matin pour assister au lever de soleil aux geysers del Tatio. Il faut y être tôt pour avoir une plus grand amplitude thermique et ainsi observer de plus grands geysers. Eau : 80* Air : -7*.
Après la visite des geysers, petite baignade dans une source d'eau chaude.


Jour 5
Journée tranquille, une petite excursion en fin d'après-midi pour aller se baigner dans une lagune plus salée que la mer morte.
L'eau était par contre glaciale (dans les 17-18 quoi !).


Après la baignade, apéro sur fond de coucher de soleil.


Jour 6
Finalement il était possible de louer une voiture (les guides ne sont pas a jour), encore que ce fut difficile vu les horaires d'ouverture.
Seule voiture disponible : un gros pick-up Hilux ! Mais il faut bien ça sur certaines routes. Pour diminuer le cout de la location et faire de nouvelles rencontres, nous avons partagé la location avec deux autres Français, Yann et Flavien (que l'on salue chaleureusement).


Notre objectif était le salar de Tara, en direction de la frontiere bolivienne. Mais nous commençons par aller voir la Pukara de Quitor, un ancien village fortifié vieux de plus de 700 ans.
Ensuite c'est parti póur 160km de paysages magnifiques (et de vent bien froid des qu'on sortait) pour arriver à un Salar que nous n'avions pas prévu de voir mais qui en valait franchement la peine.



On a ensuite rebroussé chemin pour essayer de trouver la piste qui part vers le salar de Tara. On a meme demandé notre route au seul Chilien qui travaillait dans la région.

Ne trouvant pas le panneau caché dont il nous avait parlé, on décide de se diriger vers le salar à vue d'oeil. Il y a des traces de pneus un peu partout, on peut donc slalomer entre les étranges rochers qui nous entourent et s'attaquer à des dunes de sables en croisant les doigts pour ne pas rester coincés.

On finit par trouver ce qui semble être une piste menant au salar mais pour en être sûrs, on arrête le minibus qui en revient au meme instant. De l'avis du chauffeur (et des touristes français qu'il accompagne), il est trop tard pour aller jusqu'au Salar de Tara et surtout c'est très difficile d'y parvenir puiqu'il n'y a aucune píste tracée !!
N'étant pas suicidaires, nous n'allons donc pas plus loin et profitons encore un peu de ce qui nous entoure qui est déjà magnifique.


Jour 7
Ayant encore la voiture pour la matinée, on en profite pour aller voir un petit village à quelques km de San Pedro, Rio Grande.
La route qui y mène et le village en lui-même nous ont un peu rappelé le cirque de Cilaos.

samedi 21 avril 2012

San Pedro de Atacama

Carte
Nous avons quitté Chañaral, la ville déserte, pour arriver dimanche dernier à San Pedro de Atacama, village ultra touristique situé au coeur du désert le plus aride du monde. Jour 1 Visite du village, rempli d'agences touristiques, d'hôtels et de restos mais qui garde un aspect pitoresque avec ses maisons en adobe.
En fin d'après-midi nous attaquons l'exploration de la région en vélo, direction la Valle de la Muerte (ce serait une déformation de Marte, la planète Mars). A 2400m d'altitude environ, nous souffrons un peu du manque d'oxygène (enfin surtout Julien) mais la vue panoramique finale vallait l'effort.
Jour 2
 Croyant (d'après les guides) qu'il n'y avait pas de location de voiture à San Pedro nous sommes passés par des agences pour aller voir des sites plus éloignés. La première fut celle des "Lagunas Altiplanicas", des lacs salés sur les hauteurs de l'altiplano chilien, à environ 4000m d'altitude. Chaque paysage observé durant le trajet est d'une incroyable beauté aux mille couleurs.

Le salar d'Atacama
Les lagunas Miñiques et Miscanti
Salar de Talar / Aguas calientes
Et pour finir : nos premiers lamas
Jour 3
On reprend les vélos pour une journée dans la Valle de la Luna. On s'est aclimaté à l'altitude mais cette fois il faisait très chaud et ça montait sec de temps en temps.
Hourra ! Un coin d'ombre pour pique-niquer !!

mercredi 18 avril 2012

Chañaral - Parque Pan de Azucar



Chañaral fait partie de ces bleds paumés où il ne fait pas bon arriver trop tard. C'est pourtant à 3h30 du matin que nous l'avons découvert. L'auberge que nous avions repérée dans le guide semblait à l'abandon et un seul des deux autres hôtels en vue était éclairé. Total on se retrouve à payer 60E pour une demie nuit... Aïe !

Après avoir changé d'hôtel (pour celui qu'on croyait abandonné... on vous laisse imaginer l'état !), nous partons à la découverte de cette ville de pêcheurs et de mineurs. C'est un désert tout juste animé par les quelques habitants.

Près du port une bonne surprise cependant : une colonie de lions de mer vient se repêtre des restes du poissonnier. A leurs côtés, des dizaines de pélicans et une loutre.



Mais si nous sommes venus ici c'est avant tout pour la proximité de la ville avec le parc Pan de Azucar. Problème : en cette saison, aucun bus ne dessert le parc. On se retrouve donc le lendemain à faire du stop dès 7h pour essayer de se faire embarquer par des pêcheurs. Après 30min d'attente (on commençait à douter de leur éventuel passage), nous voilà à l'arrière d'un pick-up, serrés entre un moteur de bateau et des filets de pêche, le tout sous un vent glacial durant les 20min de trajet.


Mais tout cela en vallait la peine. Le parc commence par de sublimes plages puis s'étire à perte de vue sur un désert de dunes et rocailles où l'unique trace de vie visible réside dans les innombrables cactus aux formes parfois douteuses.



Hormis les pêcheurs qui vivent dans le village situé en face du fameux pain de sucre, nous sommes absolument seuls. Nous nous laissons donc portés au gré de nos envies dans ce parc sans sentier.

Un renard vient même nous tenir compagnie quelques minutes, le temps pour nous de gravir la falaise qui surplombe le "village" de pêcheurs et le pain de sucre.



Après un petit pique-nique, petite sieste sur la plage bordant le Pacifique puis retour sur Chañaral de la même manière que nous sommes venus. Cette fois c'est une bande de buveurs de bières et fumeurs de joints qui nous ramène ! On avait un peu de mal à les comprendre lorsqu'ils nous parlaient... allez savoir pourquoi !

vendredi 13 avril 2012

La Serena-Vicuña-Pisco Elqui

Nous remontons peu à peu vers le Nord. Notre destination principale de la région était Vicuña mais nous avons fait un passage obligé à La Serena à cause des horaires de bus.
Nous en avons profité pour visiter le centre ainsi que le musée archéologique. Au menu : momies, têtes réduites, divers squelettes et une statue de l'île de Pâques !


Ensuite Vicuña, à l'entré de la belle vallée del Elqui. Pas grand chose à y faire de jour mais de nuit c'est un lieu privilégié pour l'observation astronomique ! Tant qu'à faire nous avons pris l'excursion avec un astrophysicien français.

Au programme (pour les connaisseurs et ceux qui voudraient voir à quoi ça ressemble): Vénus, Mars, Saturne, Nébuleuse d'Orion, Nébuleuse de la Tarentule dans le grand nuage de Magellan (une autre galaxie), amas du Centaure, l'étoile Sirius et plein d'autres astres dont nous n'avons pas les noms. A noter toutefois qu'en vue téléscopique, tout ceci est plus ou moins en noir et blanc.
Ex : notre photo de Saturne. Elle ne rend pas cependant la luminosité incroyable que l'on avait en regardant via le téléscope.

Parmi toutes les informations aussi intéressantes que surprenantes de la part de notre astrophysicien, il faut savoir que Mars sera "Terraformée" dans ce siècle (s'il s'avère qu'il n'y a pas d'eau sous la surface, il suffira de détourner une comète à l'aide d'un rayon laser ou d'une voile. Facile paraît-il.... !), nous avons 10% de chance d'assister à une super nova dans les 40 prochaines années ce qui provoquera 2 semaines de plein jour. Et enfin la possible existence des "marsiens" observés au fil des siècles par une explication scientifique ! Mais là ce serait trop long à vous raconter... ! :-)

Pour le dernier jour dans la région, nous avons traversé la fameuse vallée del Elqui, marché un peu pour jouir d'une jolie vue sur le village de Pisco Elqui et joué dans les cactus !