Le lendemain nous avions enfin du beau temps, il était donc l'heure d'aller visiter le parc de Talampaya. Problème : impossible de joindre l'agence qui devait nous emmener.
Alors après une heure ou deux d'attente, on a décidé d'y aller par nos propres moyens. Premier essai : le stop (aucun bus pour y aller). Sauf que ce matin, les gens du coin prenaient seulement la route pour aller chercher de l'essence... Bref on s'est vite rendu compte que ça ne marcherait jamais et on a fini par sauter dans le premier taxi qui passait.
Une fois arrivés à l'entrée du parc, ce n'était pas encore gagné ! Dialogue avec le type du parc :
- 2 tickets pour la visite à pieds svp.
- Vous avez une voiture ?
- Non mais on veut faire le circuit à pieds.
- Mais il vous faut une voiture pour aller au point de départ du sentier.
- Ah....
Heureusement, un groupe de touristes était déjà sur place. Et la chance voulut qu'il leur restait une place dans deux voitures. Ouf !
Après ce long périple, la balade pouvait commencer :
La visite du parc fut aussi l'occasion de voir nos premiers condors.
Bon la photo est prise à 150-200m de la bête...
samedi 25 février 2012
Viande
(Qui a essayé de cliquer sur le titre pensant que c'était une ville ?)
Voilà 10 jours que nous étions en Argentine, le pays des carnivores, et à part du poulet ou du jambon, nous n'avons pas eu beaucoup de viande à nous mettre sous la dent ! Il était temps d'en profiter !
Et justement, à Villa Union, un sympathique français (Jean-Marie si tu nous lis ;-) ) et le Routard nous ont indiqué un très bon resto de viande.
Après 30 minutes de marche (eh oui ! ça se mérite !) et quelques commandes plus tard :
Les assiettes paraissent petites mais elles ont la taille standard. Environ 400g chacun, sachant qu'une 3ème assiette est arrivée par la suite.
Un régal !!! J'en aurais bien pris 400g de plus mais il ne faut pas abuser des bonnes choses.
Voilà 10 jours que nous étions en Argentine, le pays des carnivores, et à part du poulet ou du jambon, nous n'avons pas eu beaucoup de viande à nous mettre sous la dent ! Il était temps d'en profiter !
Et justement, à Villa Union, un sympathique français (Jean-Marie si tu nous lis ;-) ) et le Routard nous ont indiqué un très bon resto de viande.
Après 30 minutes de marche (eh oui ! ça se mérite !) et quelques commandes plus tard :
Les assiettes paraissent petites mais elles ont la taille standard. Environ 400g chacun, sachant qu'une 3ème assiette est arrivée par la suite.
Un régal !!! J'en aurais bien pris 400g de plus mais il ne faut pas abuser des bonnes choses.
jeudi 23 février 2012
Villa Union
Après un retour sur Mendoza, notre prochaine étape était Villa Union, village de 6000 habitants paumé au milieu d'une région désertique. Pour y aller, détour et étape obligés à la Rioja.
Nous sommes arrivés le 21 en mi-journée. Deux françaises qui logeaient au même endroit avaient une excursion prévue le jour même et nous ont proposé de nous incruster. Problème : on est arrivé sous la pluie et les 2 parcs du coin étaient fermés. On s'est donc rabattus sur une visite des environs.
Nous sommes alors tombés sur deux Péruviens.
L'homme au premier plan sur la photo nous a donné un véritable cours de 3/4h que l'on pourrait très sobrement intituler " Introduction à la géopolitique andine et ses relations internationales, des Incas à nos jours". Au moins on a bossé notre compréhension !! Ce qu'on pourra retenir de la personnalité de notre ami, c'est qu'il est très fier de l'origine inca des Péruviens et qu'il déteste le Chili et le capitalisme !
Le lendemain, excursion avec une guide française (de Runacay, bonne agence !) à la Laguna Brava. 180km de route (aller) mais ça en vallait vraiment la peine. La laguna est située à 4300m d'altitude et la route y menant est superbe.
En arrière plan, la plus haute chaîne de volcans (autour de 6000-7000m).
Le blanc que l'on voit au sol est une croûte de sel qui se forme peu à peu, transformant la laguna en salar.
Ici, une aile d'un avion qui s'est "posé" en 1962 !
Pendant la pause déjeuner, un groupe de guanacos est venu nous tenir compagnie :
Au retour, petit arrêt pour une empreinte de "pré-dinosaure"
Aujourd'hui nous devions faire le parc de Talampaya mais, rebelote, il a plu toute la nuit et le parc est fermé ....Du coup nous sommes coincés dans ce bled où il n'y a pas grand chose à faire. Heureusement le proprio nous laisse utiliser son ordi. Ca nous donne le temps de rattraper notre retard :-)
Nous sommes arrivés le 21 en mi-journée. Deux françaises qui logeaient au même endroit avaient une excursion prévue le jour même et nous ont proposé de nous incruster. Problème : on est arrivé sous la pluie et les 2 parcs du coin étaient fermés. On s'est donc rabattus sur une visite des environs.
Nous sommes alors tombés sur deux Péruviens.
L'homme au premier plan sur la photo nous a donné un véritable cours de 3/4h que l'on pourrait très sobrement intituler " Introduction à la géopolitique andine et ses relations internationales, des Incas à nos jours". Au moins on a bossé notre compréhension !! Ce qu'on pourra retenir de la personnalité de notre ami, c'est qu'il est très fier de l'origine inca des Péruviens et qu'il déteste le Chili et le capitalisme !
Le lendemain, excursion avec une guide française (de Runacay, bonne agence !) à la Laguna Brava. 180km de route (aller) mais ça en vallait vraiment la peine. La laguna est située à 4300m d'altitude et la route y menant est superbe.
En arrière plan, la plus haute chaîne de volcans (autour de 6000-7000m).
Le blanc que l'on voit au sol est une croûte de sel qui se forme peu à peu, transformant la laguna en salar.
Ici, une aile d'un avion qui s'est "posé" en 1962 !
Pendant la pause déjeuner, un groupe de guanacos est venu nous tenir compagnie :
Au retour, petit arrêt pour une empreinte de "pré-dinosaure"
Aujourd'hui nous devions faire le parc de Talampaya mais, rebelote, il a plu toute la nuit et le parc est fermé ....Du coup nous sommes coincés dans ce bled où il n'y a pas grand chose à faire. Heureusement le proprio nous laisse utiliser son ordi. Ca nous donne le temps de rattraper notre retard :-)
lundi 20 février 2012
Parc provincial de l'Aconcagua
Première rando donc, et non des moindres puisque nous sommes dans le parc de l'Aconcagua, celui-ci étant le plus haut sommet d'Amérique (nord et sud) avec ses 6962m !
Un couple de Porteños qui logeait au refuge nous a bien gentiment déposés à l'entrée du parc (nous évitant ainsi 3km de montée le long de la route).
Il a ensuite fallu passer les formalités pour obtenir le permis (pire que les douanes états-uniennes). Ne disposant ni du temps ni de l'équipement pour partir plus longtemps, nous avons opté pour le trek d'un jour (il y avait aussi 3, 7 ou 20 jours pour l'ascension).
Au retour nous rattrapons 4 Biélorusses de 50 à 65 ans à vue de nez ; ils ont fait l'aller retour jusqu'au sommet en 16 jours ! Autant dire qu'avec nos 6h30 de marche on faisait pâle figure ! Mais c'était déjà très sympa et magnifique !
R.N. 7 et Punte del Inca
L'inconvénient du bus est que l'on ne pouvait pas s'arrêter dans chaque petit village traversé par la route. Nous sommes donc descendus au "pont de l'Inca", hameau le plus proche du parc que nous voulions visiter, à 2700m d'altitude. Etant arrivés en milieu de journée, nous avons passé l'après-midi à découvrir les environs.
Tout d'abord le pont en lui-même, une formation naturelle, à l'origine un pont de neige très solide recouvert par des débris d'éboulements puis au fil du temps cimentés par les eaux termales.
Le cimetière des andinistes où reposent les grimpeurs victimes de l'Aconcagua (cf. article suivant). A ne surtout pas "visiter" si l'on a l'intention de faire l'ascension !! Le pire étant peut-être l'histoire de ce couple roumain dont le mari s'est tué dans une chute mortelle, puis sa femme s'est suicidée dans la foulée. Tout ça écrit plus poétiquement sur leur tombe !
Au lit de bonne heure dans le refuge du bled pour être en forme le lendemain.
dimanche 19 février 2012
Mendoza
Après une bonne dizaine d´heures de bus de nuit, nous sommes finalement arrivés à Mendoza.4ème ville d'Argentine, il reste malheureusement "peu de témoignages du passé colonial le tremblement de terre de 1861 ayant ravagé la ville" comme dit le routard ! Le centre se compose essentiellement de jolies places ombragées donnant son charme à la ville. La ville est aussi connue comme capitale du vin argentin, cernée par des hectares de vignobles et de bodégas. Ca nous fait une belle jambe ! (Ouf ! Amélie n'a pas insisté pour visiter une bodégas ). Mendoza était avant tout notre point de départ pour la route des Andes. Nous avons donc passé 2h à chercher une voiture de location... en vain ! Pas une seule sur la dizaine de loueurs. Nous sommes tombés sur un WE de 3 (ou4?) jours feriés (il semblerait que Ça ait un rapport avec le carnaval) et les Argentins se sont donc visiblement rués sur les voitures de loc ! Tant pis, pour nous ce sera le bus....
jeudi 16 février 2012
Buenos Aires
Après un long voyage, dont treize heures en première classe (merci le surclassement), nous voici à Buenos Aires depuis trois jours.
35*C, beau temps... autant dire que ça tape !
Sur ces 3 jours, découverte des différents quartiers : du plus populaire et insalubre au résidentiel ultra chic, en passant par le centre où chaque mètre carré est utilisé. La ville aux mille facettes surprend mais possède peu de charme excepté le quartier (très touristique) de la Boca, berceau du tango.
On a d'ailleurs voulu sortir un peu des sentiers battus, jusqu'à ce qu'un Porteños (habitant de BA) nous déconseille fortement d'aller plus en avant. Pour preuve il nous indiquait les "repères de drogués". Voulant éviter les problèmes dès le 3è jour, nous avons donc fait demi tour, et nous nous sommes arrêtés pour déguster cette "petite" escalope milanese, une spécialité locale.
Áutre lieu très touristique de la ville :
Eh oui, le cimetière ! Un Père-Lachaise local rempli de célébrités argentines.
Ce soir, bus de nuit (beaucoup plus cher que prévu) pour Mendoza et la région du Cuyo.
35*C, beau temps... autant dire que ça tape !
Sur ces 3 jours, découverte des différents quartiers : du plus populaire et insalubre au résidentiel ultra chic, en passant par le centre où chaque mètre carré est utilisé. La ville aux mille facettes surprend mais possède peu de charme excepté le quartier (très touristique) de la Boca, berceau du tango.
On a d'ailleurs voulu sortir un peu des sentiers battus, jusqu'à ce qu'un Porteños (habitant de BA) nous déconseille fortement d'aller plus en avant. Pour preuve il nous indiquait les "repères de drogués". Voulant éviter les problèmes dès le 3è jour, nous avons donc fait demi tour, et nous nous sommes arrêtés pour déguster cette "petite" escalope milanese, une spécialité locale.
Áutre lieu très touristique de la ville :
Eh oui, le cimetière ! Un Père-Lachaise local rempli de célébrités argentines.
Ce soir, bus de nuit (beaucoup plus cher que prévu) pour Mendoza et la région du Cuyo.
dimanche 5 février 2012
Le grand départ
J-8 avant de prendre l'avion direction Buenos Aires. Nous profitons d'une dernière randonnée à la Réunion, un bon entraînement pour ce qui nous attend !
Concernant le blog, nous tâcherons d'associer les différentes étapes à des cartes googles. (Testez avec ce premier article en cliquant sur le titre). Ça permettra aux non-géographes d'y voir plus clair (ou de nous retrouver plus rapidement si jamais on se perd).
Le périple : Argentine, Chili, sud Pérou, Bolivie et enfin, retour en Argentine.
Départ le 13/02
Retour le 26/06
Au programme : la Patagonie, les salars, l'Amazonie, le Machu Picchu, Buenos Aires, Santiago, Ushuaïa, Valparaiso... sans oublier la Cordillère des Andes qui ne sera jamais très loin.
PS : nous espérons que notre relooking vous plait !
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